Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Mes essais BB2

26 février 2014

Accouchement

Voici mon récit d'accouchement :

Depuis plusieurs semaines j'ai des contractions régulières toutes les 5 à 10 min mais non douloureuses. C'était un peu fatiguant mais cela n'avait vraiment rien à voir avec l'accouchement. 

Le 21 février j'ai donc toujours ces contractions de fatigue mais rien de plus que d'habitude. Mon petit frère (17 ans) est venu dormir avec nous pour la nuit afin qu'il y ai toujours quelqu'un sur place si on devait partir en pleine nuit. Le soir je lui explique donc quelques trucs au cas où mais je n'y crois pas une seconde et donc je passe rapidement sur beaucoup de choses. Je vais me coucher en pensant que ce serait encore une nuit comme d'habitude et que le matin je serais là.

Le 22 février à 1h30, je ressens la première contraction avec douleur de règle. Je peux pas dire que ce soit vraiment douloureux, mais c'est déjà un changement par rapport à ces dernières semaines. Cela continue régulièrement, je commence donc à noter au cas où mais je n'y crois pas plus car c'est pas spécialement douloureux. Les contractions sont présentes toutes les 5 à 10 min, enfin comme les autres donc je ne m'affole pas.

A 2h30, les contractions sont toujours là mais pas franchement douloureuses non plus, par contre je ressens comme de légères fuites. Je vais aux toilettes vérifier et là je prend un peu peur car c'est un peu mouillé mais surtout c'est teinté de sang. Et le sang chez moi je me dis que c'est très mauvais signe car je n'ai jamais perdu la moindre goutte pour mes grossesses, même pour les fausses couches ! J'appelle donc la maternité un peu paniqué qui me dit que ce doit être le col qui travaille, qu'il n'y a pas d'inquiétude à avoir tant que c'est juste teinté et que ce n'est pas du sang rouge qui coule.

Je raccroche et j'en profite pour préparer les affaires au cas où. Pour le moment je n'y crois toujours pas, les douleurs sont totalement supportables et j'attends qu'elles soient fortes comme pour ma première pour partir car pour l'instant je pense qu'on me renverrai à la maison.

A 3h30, je me sens un peu plus humide, je me lève et là je perd tout. La poche vient de se percer et c'est l'inondation. Plus de doute, cette fois je réveille mon mari, je prend ma douche antiseptique et à 3h45 on quitte la maison pour la maternité. A ce moment là j'ai un peu peur que tout s'accélère donc je ne traine pas et je sais que de toute façon on me gardera. En plus les contractions sont maintenant bien rapprochées, toutes les 2/3 min et un peu plus intenses, mais c'est encore tout à fait supportable.

Un peu avant 4h on arrive à la maternité, c'est génial il fait nuit ça roule bien et y'a plein de places pour se garer ! On m'installe pour le monito et on vérifie mon col, il est ouvert à 3.

A 5h le monito est fini et on me demande ce que je souhaite faire. Je demande donc à voir la salle nature de la maternité et à tester le ballon en attendant de prendre la péri car je ne souhaite pas spécialement essayer l'accouchement sans. Comme il n'y a personne d'autre que nous il n'y a aucun soucis pour prendre son temps. On passe donc en salle nature, super jolie, et je fais du ballon pendant que les sage-femmes préparent la salle classique pour la péri. Le col est ouvert à 5 environ.

Vers 5h30, on me pose la péri, le col est à 6. L'anesthésiste est assez jeune et il ne doit pas encore avoir la main, la pose de la péri est assez douloureuse, bien plus que la première fois. Mais heureusement elle est bien posée quand même et fait parfaitement effet des 2 côtés tout en laissant un max de sensation. Au début de la péri, il n'y a plus de contractions au monito. Mais pas grave la sage-femme me dit qu'on attend de voir avant d'utiliser l'ocytocine. Le bébé va bien il n'y a donc aucune urgence à accélérer le travail. Les contractions reprennent environ 30 minutes après mais sont assez légères. Le col ne bouge plus trop donc elle décide d'ajouter un peu d'ocyto quand même, il doit être environ 6h30.

Vers 7h le col est à 8.

L'équipe des sage-femmes doit changer à 8h, en rigolant la sage-femme qui est là me dit "et ne me dites pas que vous avez envie de pousser à 7h50 hein" ! 

A 7h45 je commence à avoir envie de pousser. La pauvre sage-femme qui finissait sa garde décide de rester pour voir la naissance, elle me propose même de venir à domicile après l'accouchement pour me faire le suivi. Comme elle est adorable c'est effectivement elle que je vais contacter pour la suite.
Comme bébé va bien et pour ne pas fatiguer la maman, on me dit qu'on va laisser descendre le bébé un maximum sans pousser. Je me détend et j'essaye de faciliter la descente du bébé mais sans pousser.

Vers 8h15 l'envie de pousser augmente franchement, la sage-femme (celle de la nouvelle équipe puisque l'autre assiste mais n'a plus le droit de travailler) vérifie ou ça en est et voit les cheveux de bébé quasiment dehors. Je pousse, bébé est quasiment sorti. Mais mon périné d'ancienne sportive ne veut pas se dilater complètement. Le médecin doit faire une petite épisio, grr ce que je redoutais le plus. Je pousse une 2e fois et bébé est dehors. Elle pleure avant même d'avoir les pieds sortis et je peux l'attraper sous les bras. C'est juste extraordinaire, j'adore ce moment où on découvre son bébé. Il est 8h21.

On prend quelques photos avec les 2 sage-femmes et l'auxiliaire de puériculture puis la première sage-femme part enfin se reposer. Je l'ai vraiment remercié d'être restée car je trouve ça super de pouvoir finir le travail avec la même personne.

Après ça ce sera 2h de peau à peau dans une ambiance tamisée, la mise au sein puis l'habillage juste avant d'aller dans la chambre. J'ai donc encore vécu un super accouchement, sans stress (à part l'épisio) et assez rapide.

 

 

Publicité
Publicité
30 janvier 2014

Le dernier RDV

Et voilà le dernier rendez-vous est arrivé. La dernière fois que je vois le médecin avant d'accoucher, la dernière fois que j'entends le coeur du bébé avant la naissance. Ca fait bizarre. Je le sais mais je trouve maintenant que c'est passé trop vite. Peut être parce que je n'ai pas réussi à profiter de cette grossesse dès le début ? je ne sais pas trop mais dans 20 jours max mon bébé sera avec nous et je n'en reviens toujours pas.

Pour cette visite j'ai eu droit à la pesée habituelle, +8kg depuis le début, c'est pas mal. J'ai pris 1kg de plus que pour ma 1e mais je pensais que ce serait pire avec les fêtes de Noël et les galettes des rois !

Il a aussi pris la tension, 11.6, tout va bien, vérifier le coeur du bébé, ça c'est toujours aussi magique et beau, vérifier le col de l'utérus, ouvert à 2 doigts mais toujours long et ferme donc c'est pas pour tout de suite et vérifier la position du bébé, elle est toujours tête en bas et dos à gauche, tout est parfait !

Je suis donc ressortie avec mon ordonnance de produit désinfectant (hibiscrub car je suis allergique à la bétadine) et de suppositoire de lavement. Maintenant bébé peut arriver.

Avant son arrivée il faudra quand même que je finisse de lui tricoter ses vêtements de naissance. Pour le moment j'ai fait une brassière, un bonnet, des moufles et j'ai commencé les chaussons. Dans 2 jours ça devrait être bon et tout le reste est prêt.

7 janvier 2014

Une dépression du pré-partum ça existe ?

Et oui c'est ma question du jour car ce soir particulièrement je craque.

Je suis fatiguée, épuisée, et je m'énerve pour un rien avec ma fille. J'ai envie de pleurer tout le temps tellement je me sens sans force et pas capable de gérer tout ça.

Ce soir, comme tous les soirs depuis mon arrêt, je vais chercher ma fille à l'école à 16h30. Et comme tous les soirs elle est assez pénible, n'écoute pas, court partout, ne me suit pas, ne se laisse pas attraper, n'en fait qu'à sa tête et on met plus d'une demi-heure à rentrer à la maison (au lieu de même pas 5 min). J'ai encore été obligée de la porter deux fois (soulever 16kg assis par terre ça devient une horreur) à cause de colère ou de boudage (style je bouge plus je reste là). Résultat je rentre à la maison stressée, épuisée, à bout de force et de nerfs. Mais bien plus que d'habitude.

A la maison ça continue, colères, caprices, les moments de répit sont rares... et j'ai l'impression d'être beaucoup moins patiente. Faut dire que rester debout à l'attendre finir sa colère me demande un effort énorme et me pèse beaucoup (mon ventre tire de plus en plus et mes jambes commencent à me faire mal).

Difficilement la soirée se passe, je dois encore lui donner son bain et la coucher. Heureusement la veille j'ai préparé un gratin et il en reste encore, ouf, le repas n'est pas à faire. On va donc prendre le bain, sans caprice pour une fois, c'est rare. Ca se passe plutôt bien et elle est plutôt sage. Mais pour moi ça devient horriblement difficile. Se pencher au dessus de la baignoire avec mon ventre énorme, vérifier la température de l'eau tout au fond, rattraper les jouets et le tapis de bain, tout me paraît galère. Puis après le bain il faut encore porter ma grande pour la sortir. Résultat un ventre qui me tire énormément et pas mal de contractions qui s'enchainent. Je suis vidée.

On va donc se mettre à table, enfin il faut d'abord faire réchauffer le gratin et l'apporter sur la table. On mange, tout se passe pas trop mal (une petite colère qu'il faut gérer mais ça va). A la fin du repas, elle joue un peu, je mets le lave-vaisselle en route, je ferme la porte à clef, puis on se prépare pour le dodo.

Et là ça recommence, elle court partout, n'écoute pas, ne veut pas venir et du coup il faut une bonne demi-heure pour la coucher, temps pendant lequel je suis debout, je dois l'attraper, la porter à nouveau. Au moment du coucher c'est encore des colères, obligée de se fâcher et là encore les contractions s'enchainent. Je n'ai vraiment pas l'habitude d'en avoir autant et je flippe un max. Et surtout je me sens vidée moralement, je n'ai plus de patience, je craque intérieurement, je n'en peux plus et je me demande réellement si je serais capable d'en élever deux quasiment seule.

Pendant ce temps mon mari est sur son pc, je dois donc encore faire tout le tour de la maison pour éteindre toutes les lumières, finir de ranger ce qui peut rester dehors. Même s'il est un poil plus présent ces derniers temps, je trouve que son implication est quasiment nulle et je vis cette grossesse absolument toute seule et sans vraiment d'aide. Bien sur je suis à la maison toute la journée mais je suis censée me reposer. Et au lieu de ça je m'occupe des lessives, de la grande fille et du rangement/ménage même si j'essaye de ne pas trop en faire. Je me lève tous les matins en même temps que lui pour vider le lave-vaisselle et m'occuper de ma fille (habillage, repas, etc...) et je l'accompagne à l'école à pieds.

Je suis un peu dégoutée car avec les vacances de Noël, les colères s'étaient bien calmées et c'était beaucoup plus zen. Mais là à peine 2 jours d'école et c'est l'horreur. Je n'imagine même pas ce qu'ils vivent là bas. 30 gamins de 3 ans dans une classe, 150 enfant de 3 à 5 ans dans la cour surveillés par seulement 2 adultes, ça doit se tape, s'insulter toute la journée. Je peux comprendre que ce soit très dur à vivre pour elle tout ça et que ses colères soient une manière d'évacuer ce stress. Mais en ce moment j'ai l'impression de ne plus avoir la force ni la patience de supporter ça. Dur dur.

Du coup j'ai vraiment peur, encore 1 mois et demi avant la naissance, et je suis déjà en dépression et grosse fatigue. Comment ça sera après ? est-ce que je vais vraiment tenir le coup ? j'ai tellement peur de ne pas réussir à m'occuper des deux et que la grande soit mise de côté. C'est terrible, je me sens vraiment mal. Et si je suis déjà si déprimée, comment je vais retrouver le moral après avec les nuits blanches et tout à faire ?

13 décembre 2013

L'écho des 32 SA

C'est vendredi 13 décembre et la dernière écho est arrivée. Comme pour chaque échographie j'ai une petite crainte au fond de moi mais beaucoup moins que d'habitude. Je crois que j'arrive enfin à profiter un peu de cette grossesse et à me dire que ça devrait marcher.

J'y vais donc un peu plus détendu que pour les précédentes. Je m'installe sur la table et le médecin commence l'examen. J'essaye de profiter des images car les fois précédents j'étais trop stressée et je ne regardais pas vraiment, attendant avec impatience les commentaires du médecin. Je me concentre donc un peu plus sur l'écran mais on ne voit plus grand chose. A ce stade là le bébé est bien trop gros et ne rentre plus dans l'écran. Même les bras et les jambes ne se voient plus bien. Autant dire que peux pas vraiment en profiter. Côté médical tout va bien, le médecin nous rassure très vite, tout semble bien en place et à la bonne taille. Elle prend aussi le temps de nous faire un petit portrait en 3D de notre bébé qui sera finalement le vrai souvenir de cette échographie.

Je repars donc soulagée et je me dis que maintenant tout devrait bien se passer. Les mouvements du bébé sont présents tous les jours et très souvent donc ça m'aide aussi à me dire que tout va bien et que notre petite fille sera là en février :)

9 novembre 2013

HGPO

Me voilà dans ma 27e SA  et il est grand temps de se lancer dans le test HGPO. Ce test au nom barbare est là pour détecter un diabète gestationnel. On doit venir à jeun au labo, faire une première PDS puis avaler 75 gr de glucose, et faire une 2e PDS à 1h puis une 3e PDS à 2h.

Pour ma première grossesse j'avais fait le même test encore plus poussé, avec 100 gr de glucose et 4 PDS en tout (la dernière à 3h). Et tout s'était très bien passé. Tellement bien que j'aurais pu tout à fait rentrer en voiture chez moi.

Du coup pour celui-ci je suis partie seule au labo en voiture en me disant que je pourrais tout à fait rentrer après. Après 30 minutes d'attente j'ai eu ma première PDS puis j'ai avalé mes 75 gr de glucose présenté sous forme d'eau sucrée à l'orange. Beurk; J'avais nettement préféré l'eau sucrée sans goût de ma première grossesse.

Tout se passe bien, je m'installe sur le chaises de la salle d'attente, pas confortables du tout pour y passer les 2 prochaines heures, et je sors un magazine pour m'occuper.

Au bout d'une trentaine de minutes je commence à avoir chaud, puis à ressentir comme une baisse de tension. Des nausées arrivent, je respire bien en pensant que ça va passer. Mais ça ne fait que s'aggraver, je jette ma revue par terre et appelle la dame lui disant que je ne me sens pas bien du tout. Elle me demande de me lever pour la rejoindre dans une salle de prélèvement où y'a un fauteil plus confortable mais je ne tiens pas debout. Un monsieur qui attendait son tour, me prend par le bras et me tient jusqu'à la salle. Je le remercie bien car personne ne lui avait demandé et il n'a pas attendu pour m'aider. On arrive dans la salle, je m'assois sur le fauteil mais il est en position assise. Le vertige ne passe pas et s'aggrave encore. Je me sens complètement partir. L'infirmière me donne des baffes pour me garder "consciente" mais je me demande si j'ai pas eu quelques secondes de perte de connaissance car un moment je ne voyais plus rien et ne me souviens plus trop. Elle trouve enfin le moyen d'allonger le fauteuil et le malaise commence à s'estomper. Je reste quand même dans ce fauteuil en attendant la prochaine PDS. Puisqu'il n'y a pas eu de vomissement l'examen peut être poursuivi.

Au bout de la première heure d'attente j'ai donc droit à la 2e PDS et à ce moment là je me sens plutôt bien, le malaise est bien passé et je me dis que c'est terminé. Il est assez fréquent que les femmes fassent un malaise dans la première heure après ingestion du glucose mais après tout revient dans l'ordre donc maintenant ce n'est plus qu'une question de patience.

Je reprends ma revue et me remet à lire en attendant la 2e heure. On arrive presque au bout quand d'un seul coup je me sens partir à nouveau. Les nausées sont de retour encore plus fortes et le malaise aussi. Là encore l'infirmière fait tout pour me garder consciente mais un moment j'ai un trou noir. Je reprends un peu conscience mais je ne me sens pas bien du tout, plus aucune force, des nausées abominables. Je ne vois plus rien et ne comprends pas trop ce qu'il m'arrive. L'infirmière me tend la poubelle et je vomi dedans. Juste du glucose, y'a pas grand chose à vomir de toute façon. Petit à petit je reprends un peu d'énergie mais c'est dur. Malgré les vomissements on fait quand même la 3e PDS car on se dit que le sang n'a pas encore eu le temps de se modifier. En effet les vomissements sont arrivés à 2h pile, juste au moment de la dernière PDS.

J'attends encore quelques minutes de revenir à moi, l'infirmière me pique puis je téléphone à mon mari pour qu'il vienne me chercher. La voiture restera là et on reviendra la prendre plus tard. On quitte le laboratoire environ 30 min après la dernière PDS et je ne peux rien avaler, j'ai encore beaucoup de nausées pendant le trajet. En arrivant à la maison je m'allonge directement et je me sens un peu mieux.

A midi j'arrive enfin à avaler mon repas mais ça passe difficilement encore. Je suis très faible et nauséeuse encore toute la journée. Pourvu que ça passe vite. En tout cas il est hors de question de me proposer quelque chose de sucré à manger, et pourtant je suis du genre gourmande !!

 

Ps : aujourd'hui ça fait 1 an pile que je subissais mon curetage :(

Publicité
Publicité
12 octobre 2013

L'écho des 22 SA

Le grand jour est arrivé :) j'angoisse car j'ai toujours peur qu'on découvre un problème mais en même temps je me sens bien, c'est un sentiment très étrange.

Nous avons rdv à 12h chez la même échographe que la première fois et nous prévoyons encore un peu de marge car la circulation est très variable. Nous arrivons au cabinet avec un bon quart d'heure d'avance mais la salle du médecin est ouverte, elle nous attend. Elle a surement eu une annulation de dernière minute car le créneau horaire n'était pas disponible au moment de la prise de rdv. En tout cas pour nous c'est super car on a pas le temps de psychoter !

On s'installe directement pour faire l'échographie et elle commence à prendre des mesures, le fémur, le tour de tête, vérifier le coeur, etc... Elle nous rassure très vite les premières vérifications sont tout à fait bonnes et je sens le stress qui s'en va petit à petit. Bébé bouge bien, il est bien formé et il semble en pleine forme, quel bonheur. Elle passe aussi voir le sexe et cette fois on le voit très très bien, c'est une fille c'est sur. Impossible de se tromper, tout est bien visible. Je trouve ça toujours surprenant de voir aussi bien, sans expérience médicale et avec des images en noir et blanc ! c'est quand même magique.

 

Elle prend même le temps de s'arrêter sur le visage du bébé et de faire un portrait en 3D. C'est génial mais c'est vrai que ça reste une image assez grossière et pas forcément de super qualité (enfin il faudrait beaucoup plus de temps au médecin pour trouver la meilleure position et faire une belle image, mais ça n'apporte rien médicalement et je comprends parfaitement qu'ils ne perdent pas plus de temps à ça).

Elle nous prépare toute les images de cette échographie et de la précédente et les grave sur le CD qu'on a apporté.

On est heureux et on va enfin pouvoir chercher sérieusement un prénom et commencer à préparer l'arrivée de notre 2e petite fille. Un rêve que je croyais encore impossible il y a quelques mois.

Nous rentrons à la maison où nous retrouvons ma mère et mon frère pour fêter mon anniversaire. Et surprise, mon père est arrivé aussi, ce n'était pas prévu et je suis hyper contente. On est réunis pour se faire un bon repas et avec des supers nouvelles.

J'explique à ma fille l'examen que j'ai eu, lui montrer quelques images et lui annonce que ce sera une petite soeur. Elle est très contente et depuis elle en parle beaucoup, elle s'amuse même à lui donner des prénoms et à lui faire des dessins. On sent que ça devient un peu plus concret pour elle aussi et c'est que du bonheur.

26 septembre 2013

Rdv du 5e mois

Ce rendez-vous était un peu particulier car ces dernières semaines j'ai eu quelques petits soucis.

D'abord j'ai attrapé un vilain virus qui m'a fatiguée énormément et qui a été accompagné de fièvre. Le médecin que j'ai vu m'avait donné un traitement surtout pour enrayer la fièvre qui n'est pas très bonne pendant la grossesse. Cette fièvre était passée mais le virus était toujours là (mal à la gorge, rhume, toux, etc...) et je m sentais toujours fatiguée.

Ensuite depuis environ 1 semaine j'avais des douleurs énormes dans le ventre. J'en étais pliée en deux quand ça commençait et malgré le repos la douleur était là. J'étais un peu inquiète car je ne savais pas du tout ce qui était en cause.

Je suis donc arrivée à ce rendez-vous avec une petite inquiétude au ventre quand au bien être de mon bébé. J'en ai parlé au médecin qui m'a alors proposé de faire une petite écho pour vérifier le bébé, le col, le liquide amniotique et essayer de voir le sexe si je le souhaitais, ce que j'ai accepté évidemment.

L'écho a été super, on a bien vu le bébé, sa tête, sa colonne, ses pieds, son coeur, sa vessie. Le liquide amniotique était en parfaite quantité et le col tout à fait long comme il faut. Ouf. Puis le médecin a essayé de regarder le sexe. Mais bébé avait ses jambes en tailleur. Le médecin a tout fait pour essayer de le faire bouger un peu et écarter les jambes, mais rien à faire. Le secret sera donc encore gardé quelques temps. Il a ensuite essayé de le mesurer mais il ne rentre plus tout à fait dans l'écran. Donc en gros de la tête aux fesses il fait un peu plus de 15 cm, soit une vingtaine de cm avec les jambes.

Après cette écho magique auquel je ne m'attendais pas du tout, on est retourné dans la salle d'examen pour la tension, le poids et les ordonnances. Tout est bon et j'ai pris environ 1.5 à 2 kg depuis le début de ma grossesse, ce qui est super.

Comme je n'avais pas eu les résultats du tri-test à la visite du 4e mois, le docteur me les a donné cette fois là. Le risque est de 1/5314, autant dire que c'est un très bon score et qu'on n'a pas trop de soucis à se faire de ce côté là.

Pour mes douleurs le médecin m'a quand même prescrit un arrêt de travail d'une semaine afin de me reposer, je vais donc profiter de cet arrêt pour m'allonger et profiter des mouvements de mon bébé.

 

18 septembre 2013

Les mouvements de bébé

J'ai ressenti les touts premiers mouvements dans ma 13e SA. C'était juste magique. Mais à ce stade là ça reste assez rare et super léger.

C'était une étape importante pour moi mais pas suffisante pour me rassurer puisque je passais plusieurs jours ou semaines sans rien ressentir, ou tellement faible que je doutais beaucoup.

Puis, courant de la 17e SA j'ai commencé à sentir de vrais petits coups. Cette fois plus de doute possible ! cependant ça restait encore rare, environ 1 fois tous les 2/3 jours.

Mais ces derniers jours, courant 19e SA donc, les coups sont très fréquents. En journée de boulot normale je les sens entre 1 et 3 fois par jour, et quand je me repose souvent c'est plutôt 5 ou 6 fois. Quel bonheur ! Je ne me souvenais plus exactement de la sensation que ça faisait mais je savais que j'adorais ça. Et aujourd'hui peut être encore plus car ça me permet aussi de me rassurer un peu chaque jour.

J'ai essayé de faire sentir à mon mari mais ça reste un peu trop rare et trop léger encore. J'ai juste senti une belle bosse 1 ou 2 fois mais faut vraiment mettre la main au bon moment. Enfin maintenant je sais qu'il n'y a plus longtemps à patienter pour qu'on le sente à travers le ventre.

30 août 2013

L'annonce à mes collègues (chez le client)

Après le rdv du 4e mois, je n'avais plus trop d'excuse pour ne pas l'annoncer à mes collègues. Je ne savais pas trop comment m'y prendre car tous mes collègues sont des hommes et il y en a plus de 30 donc je repoussais sans cesse la date. A un moment je pensais même attendre qu'ils le remarquent mais je trouvais ça pas terrible.

Du coup j'ai réussit à me motiver pour l'annoncer le vendredi matin. Je suis donc allée acheter des croissants et pains au chocolat et je les ai apporté à la cafet en arrivant au boulot. D'habitude les employés font ça pour fêter leur anniversaire dans la boite, donc ils ont tous pensé que c'était pour ça que je les apportais. Je ne savais pas trop comment leur dire alors je leur ai laissé deviné car ils sont du genre joueur en plus. La nouvelle a été découverte très vite mais comme tout le monde n'était pas encore là j'ai pu faire deviner aux autres. Certains ont mis un sacré moment à trouver c'était assez drôle.

Ils ont tous été ravis pour moi surtout que la majorité sont déjà papas d'enfant de 10 à 20 ans, donc ça leur a rappelé quelques souvenirs. Après comme ce sont des hommes il n'y a pas eu beaucoup de questions (la seule était "tu connais déjà le sexe" ?) et ils sont passés à autre chose. Rien d'anormal à ça et ça m'enlève un poids, maintenant je n'ai plus rien à cacher.

29 août 2013

Rdv du 4e mois

Début du 4e mois et j'ai donc rdv chez mon gynéco pour la visite classique. Je suis un peu stressée car depuis les vacances en Alsace je me sens fatiguée et je ne sens plus trop le bébé bouger. J'ai donc hâte de pouvoir être rassurée.

Le rdv est à 8h15, le médecin est bien à l'heure et vérifie mon échographie des 12 SA et mes analyses d'urine et de sang. Tout va bien de ce côté là. Il vérifie aussi s'il a reçu les résultats du tri test et me dit que non. Je suis un peu dégoutée car vraiment ça m'aurait aussi rassurée de les avoir.

Une fois ces vérifications terminées on passe en salle d'examen. Rien de bien spécial à part l'écoute du coeur de bébé au doppler. Le médecin le trouve tout de suite mais il bouge. Il le cherche et le trouve encore 3 fois mais à chaque fois on entend le coeur assez brèvement car ce coquin remue dans tous les sens. Bon au moins on sait qu'il bouge et que le coeur bat correctement. Evidemment j'aurais préféré une écho et pouvoir entendre le coeur plus longuement car c'est clair que là j'ai pas vraiment eu l'impression de l'entendre. Mais bon c'est pas grave, le principal est que tout aille bien !

Le prochain rdv sera donc le 26 septembre et la prochaine écho le 12 octobre. 

Après ce rendez-vous j'ai commencé à bien sentir bébé bouger. En fait je me suis rendue que je le sentais encore ces dernières semaines mais c'est tellement léger qu'avec l'angoisse que j'avais je n'y croyais pas vraiment. Maintenant comme j'ai un mois à patienter je vais essayer de me concentrer là dessus et de prendre le temps de me reposer chaque jour pour le sentir un peu.

27 août 2013

L'annonce chez le client

Mon ventre commence à vraiment se voir donc j'ai du prévenir le client. J'ai demandé à mon chef une entrevue de quinze minutes. Il a eu le temps de me voir aux alentours de 15h.

Quand il est arrivé pour me chercher pour l'entrevue (qui n'avait pas d'heure fixe), j'étais hyper stressée. Je crois que j'ai jamais été stressée autant que ça à part pour l'écho des 9 SA. J'en avais du mal à parler et je tremblais comme pas possible. Je sais pas trop pourquoi, surement parce que je me sens fautive de planter un projet mais surtout de me planter toute seule dans ce boulot que j'aimais bien et que je ne retrouverais jamais.

Même si la vie familiale est plus importante pour moi que la vie professionnelle, j'étais contente de cette mission et de ce client. J'avais enfin trouvé un endroit qui garde ses prestataires et qui en embauche même pas mal après un certains temps. En gros je sais qu'avec cette grossesse je perd tout espoir d'un poste dans cette entreprise et je risque de ne jamais pouvoir y revenir alors que j'aimais beaucoup le boulot. Je pense que c'est tout ça qui fait que j'étais stressée.

Du coup je lui ai simplement dis que j'attendais un bébé pour février, que mon congé maternité commençait mi janvier et que j'aimerais beaucoup avoir la possibilité de revenir chez eux après, en prestation ou en embauche interne. Il a été très sympa mais m'a dit qu'il ne savait même pas s'il aurait les budgets pour me garder jusqu'à la fin de l'année. C'est assez dur d'entendre ça et je sais maintenant que la chance de revenir est quand même très faible. Pourtant ils étaient super contents de mon boulot mais à l'heure actuelle les budgets sont plus importants que les compétences.

C'est vraiment pas simple d'être une femme. On parle d'égalité des sexes mais ce sera toujours impossible. Mon mari ne perdra pas sa mission au moment de la naissance. Pour lui ce sera considéré comme 2 semaines de vacances. Pour moi je perds mon job. Alors pas réellement puisque ma société de service m'embauche en CDI mais je perds ma mission que j'aimais chez le client. Et à mon retour de congé maternité je ne sais pas où je serais. Ca pourra être un poste pourri loin de la maison, ou de l'intercontrat, etc... Dans ces conditions je ne vois pas où est l'égalité :(

Maintenant que j'ai annoncé à tout le monde, j'espère que ce bébé va s'accrocher car je ne m'en remettrais jamais de le perdre. C'est vraiment pour lui/elle que je mets ma carrière entre parenthèses.

23 août 2013

Toujours angoissée

Et oui je suis dans la 16e SA et pourtant les angoisses sont toujours là. Le jour de l'écho des 12 SA et les jours qui ont suivi j'ai cru sentir les mouvements de mon bébé et j'étais ravie. Puis j'ai eu une semaine de vacances épuisantes chez ma belle-mère (avion, voiture tous les jours, debout tout le temps, pas une minute pour souffler).

Après cette semaine là le ventre tirait de partout et depuis que je suis partie je n'ai plus ressenti le bébé. J'ai beau m'allonger je ne sens rien. Alors évidemment j'angoisse beaucoup.

Je sais qu'à ce stade là c'est très rare de sentir le bébé, je sais aussi que c'est normal de ne pas le sentir tout le temps, et je sais aussi que si on le sent c'est très très léger donc que ça peut passer inaperçu mais je suis inquiète quand même. Surtout que pour ma fille je la sentais souvent déjà. C'est vrai que ce n'était pas les mêmes conditions, j'étais au chômage et sans enfant donc j'avais tout le temps pour moi, pour me reposer et profiter de la grossesse. Je sais aussi que ma fille est une vraie tornade et bouge beaucoup, ce qui explique peut être la différence de "tonus".

Alors voilà il me faut encore attendre jusqu'à jeudi 29 août au matin pour être peut être rassurée mais j'en peux plus de cet état de stress. C'est épuisant moralement et je n'arrive pas à contrôler, j'ai tellement peur qu'il arrive quelque chose. Ce qui est sur c'est que la fausse couche de novembre m'a clairement traumatisée et je pense que je n'oublierais jamais cette douleur de découvrir les problèmes à l'échographie. Je regrette tellement de ne pas trouver un moyen de rassurer. Je lis pourtant plein de choses censés me rassurer : seulement 1% de fc après 12 SA, les causes des fc sont souvent des problèmes d'utérus ou des suites d'un décollement, j'ai donc très peu de risque d'en vivre une maintenant. Mais rien à faire, j'angoisse et j'en pleure. J'ai tellement peur !

22 août 2013

L'annonce à l'employeur

Aujourd'hui j'avais rendez-vous avec ma commerciale de ma société qui m'embauche (et pas la société chez qui je travaille). Il fallait absolument que je leur annonce, car mon ventre commence à grossir et je ne vais plus pouvoir le cacher au client qu'il faudra que je prévienne la semaine prochaine. Ca devenait donc urgent.

Mon rendez-vous est donc à 17h pendant mes vacances, c'est plus pratique car je n'aurais pas à rattraper mes heures d'absence chez mon client (vive les SSII où tout est compliqué). Ma commerciale semble angoissée, elle pense surement que je vais lui donner ma démission. C'est assez courant en SSII et je sens bien qu'elle s'attend à ça, elle est assez distante et un poil froide contrairement à d'habitude.

Je commence donc par la rassurer en disant qu'il n'y a rien de grave et je lui dit simplement "j'attends un bébé pour février et je viens donc vous donner mes dates de congé maternité". Là elle se relâche tout de suite, fait un grand sourire et me dit qu'elle est soulagée et très heureuse. Elle comprend du coup en même temps que mes absences de novembre et janvier étaient surement liées à ça et je lui parle de mes 2 précédentes fausses couches. Elle me dit que j'aurais du lui en parler, qu'elle pouvait comprendre puis enchaine sur ses grossesses et sa propre GEU. J'étais très rassurée, elle l'a vraiment bien pris et était ravie. Je lui ai demandé de ne pas en parler à son mari qui travaille chez mon client afin que le secret reste gardé jusqu'à ce que j'en parle là bas.

Elle m'a ensuite accompagnée chez la secrétaire de direction pour faire signer mon papier en annonçant "Y'a une bonne nouvelle et un papier à signer". J'ai donc précisé la date de ma grossesse et là encore la dame était ravie et a enchainé sur sa dernière grossesse de jumeaux. Comme ce n'était finalement pas elle qui devait signer la papier, on est allé dans le bureau de la responsable administratif qui était ravie aussi. Cette dame avait déjà deviné mes problèmes en février car elle avait vu le tampon du médecin sur mes arrêts de travail. Elle était donc ravie pour moi et m'a expliqué que j'avais droit de m'absenter pour mes RDV sans perte de salaire et que je pourrais avoir droit à une réduction du temps de travail dans peu de temps. Elle m'a dit qu'elle adorait les bébés, et m'a cité 2 personnes de ma société qui venait d'être papa, puis a enchainé elle aussi sur ses grossesses.

Pas une fois je n'ai eu la moindre petite remarque du style "oh ça va être difficile pour le client" ou "on va avoir du mal à te retrouver une mission après" ou "ne t'absente pas trop longtemps quand même". C'est vrai que dans mes entreprises précédentes je pense que j'y aurais largement eu droit, mais là je sentais que ça passerait mieux car dans l'ensemble ils sont quand même plus humains.

8 août 2013

Le moral n'est pas encore revenu

Ces derniers jours il y a eu encore beaucoup d'annonces de grossesse ou d'accouchement qui vont arriver avant février. 

Je pensais que ces annonces passeraient bien mieux maintenant que je suis enceinte et pourtant je suis toujours aussi triste. Toutes ces amies attendent leur 2e enfant et l'écart d'âge sera bien inférieur à 3 ans à chaque fois et vraiment je sens que ça me fait encore trop mal. Je me demande pourquoi elles ont toute la chance de vivre la grossesse qu'elles attendaient avec des enfants suffisamment rapprochés et pourquoi moi ça n'a pas marché. Je me pose vraiment plein de questions sur ce pourquoi je dois vivre ça et surtout accepter toutes ces grossesses qui pleuvent à côté de nous et toujours dans les mêmes conditions. Pourquoi il ne peut pas y avoir une autre copine qui ai son bébé un peu plus tard que les autres ? je me sentirais moins seule et moins nulle.

Je suis heureuse d'être enceinte et d'attendre un bébé mais j'ai toujours peur que ça s'arrête. Et même si ça continue je dois accepter non seulement que ce bébé soit de tout début d'année (ce que je ne souhaitais pas) et qu'il aura 4 ans d'écart avec ma fille (alors que je ne souhaitais pas dépasser 3 ans). Je n'arrive même pas à comprendre pourquoi ça me pose autant de soucis ? ce sont des détails, je devrais même pas y penser. Mais non je reste bloquée là dessus. Je crois en fait que mon bébé d'avant me manque toujours autant et que je n'ai pas fait mon deuil. J'espère que ce bébé là n'en subira pas les conséquences et que je vais réussir à accepter que je n'aurais jamais ce bébé au moment où je l'aurais vraiment voulu.

3 août 2013

L'écho des 12 SA

Et voilà le jour J est arrivé.

Après une nuit à ne pas trouver le sommeil, ma maman arrive pour garder ma fille et nous on se prépare à partir. Mon mari m'accompagne puisqu'on a pu avoir un rendez-vous le samedi.

On doit être à Cannes pour 10h20 mais comme il y a plein de travaux sur Cannes, plein de touristes sur les routes, et peu de places pour se garer, on préfère prendre un peu de marge, et on quitte donc la maison vers 9h20. Le trajet se passe vite et bien et finalement on trouve une place tout de suite, du coup on arrive dans la salle d'attente à 9h50.

Les fauteuils de la salle d'attente sont très confortables et l'attente passe très très vite. En plus, bien assise au calme dans ce fauteuil moelleux, je sens les premiers mouvements de mon bébé. D'un coup j'oublie toutes mes angoisses et je rentre dans le cabinet du docteur beaucoup plus zen.

Il est 10h25 quand on rentre dans la salle d'examen. Tout de suite on voit le bébé de la bonne taille mais on ne le voit pas bouger tout de suite, et j'angoisse un petit moment surtout que la médecin ne dit rien. Elle est surement en train de se concentrer car finalement tout va bien et elle effectue directement les mesures qu'il faut et je me dis qu'un médecin ne prend pas les mesures s'il est sur que ça ne va pas. On voit tout du bébé, la tête, le dos, les jambes, les bras, elle compte même les doigts et fait toutes les vérifications nécessaires.

Elle écoute aussi le coeur et nous demande si on veut parler du sexe dès maintenant. On lui donne le feu vert et nous annonce une 2e petite fille. Apparemment elle est sure d'elle mais ce sera à confirmer à la 2e écho. On est vraiment ravis, voilà une grosse étape de passer et ma grossesse va enfin commencer, car jusqu'à maintenant j'avais vraiment du mal à me mettre dedans.

28 juillet 2013

Dernière semaine avant l'écho des 12 SA

Aller J-6 avant la vraie écho, celle qu'on attend toutes avec impatience, qui permet de voir le bébé en entier et surtout de vérifier qu'il est bien vivant et qu'il n'y a pas de malformation détectable à ce stade. Celle aussi qui marque une diminution très franche du risque de fausse couche.

J'ai vraiment hâte mais malgré toutes mes échos précédentes j'ai peur. Depuis que j'ai fait les fausses couches je crois que je suis tout à fait consciente qu'une grossesse peut s'arrêter n'importe quand et ce risque qui me semblait quasi inexistant à la première grossesse me semble maintenant omniprésent. Du coup je sais que ces 6 jours vont me paraître une éternité, avec un stress grandissant à chaque fois. Je sais que c'est mauvais pour le bébé mais maheureusement c'est quelque chose d'enfoui profondément contre lequel je n'arrive pas à luter.

Pour cette écho on retournera voir la même échographe que pour la 3e écho de ma fille. Elle était très bien donc autant ne pas changer, même s'il faut aller à Cannes au milieu des touristes et de la chaleur. Y'a vraiment que pour mon bébé que je ferais ça :p Normalement elle donnera aussi une estimation du sexe si les conditions sont réunies pour le voir. Mon mari et moi avons une légère préférence pour une 2e fille mais on prendra évidemment ce qui vient, le principal étant que tout aille bien pour le bébé.

Passer cette écho, si tout va bien, nous pourrons enfin l'annoncer à tout le monde et y compris à mon employeur et mon client. J'espère que je pourrais continuer ma mission jusqu'au bout et même revenir après. Mais ça ce n'est pas encore gagné. On verra bien, chaque chose en son temps. Déjà il faut que bébé aille bien et ça c'est le premier objectif de samedi prochain.

22 juillet 2013

3e échographie et annonce à ma fille

Après l'écho de datation je pensais annuler le rdv prévu le 22 juillet avec la gynéco de Sophia. J'étais super rassurée et pensais que ça durerait. Mais quelques jours après l'angoisse est revenue. C'était moins fort qu'avant cette écho de datation mais quand même. Du coup je ne me voyais pas attendre 3 semaines comme ça, surtout que ce rdv était bien prévu et que j'étais sure qu'elle me ferait une écho.

J'ai donc décidé de ne pas l'annuler et d'en profiter, sans lui dire que j'étais suivie par un autre médecin.

J'avais donc rendez-vous à 8h40 ce matin et c'est vrai que le cabinet sur Sophia c'est quand même très pratique. Elle m'a donc fait l'écho et l'embryon fait 49 mm, bouge et son coeur bat toujours. Quel soulagement !

Plus la grossesse avance et mieux je me sent, les risques de fausses couches diminuent chaque semaine et je commence à y croire. J'espère que l'écho des 12 SA me confirmera que tout se passe bien.

 

Avant cette écho je m'étais dit que si j'avais une bonne nouvelle je préviendrais enfin ma fille. Depuis le début elle sent que quelque chose est différent et je ne voulais pas continuer à lui cacher.

Ce soir je lui ai donc expliqué qu'elle allait devenir grande soeur, que maman avait un bébé dans son ventre et qu'il faudrait attendre après la rentrée et Noël pour qu'il arrive. Je lui ai aussi dit que j'étais allée chez le docteur ce matin pour voir s'il allait bien et que j'irais encore pour vérifier qu'il grandit bien. Elle a vraiment bien compris.

Ce soir au téléphone avec sa mamie elle lui a dit : "maman elle est allée chez le docteur pour voir si le bébé va bien".

Puis au moment du coucher, elle m'a dit "y'a un bébé dans ton ventre, et dans le mien aussi ?" alors on a bien expliqué que non. Je crois qu'elle va vraiment bien comprendre car elle est très vive d'esprit. Je lui ai aussi commandé des petits livres qui expliquent aux enfants comment ça se passe. On devrait les avoir jeudi.

10 juillet 2013

Echographie de datation

L'échographie tant redoutée approche. C'est l'échographie de datation, celle que mon docteur fait à 9 SA et qui m'avait valu une énorme tristesse au mois d'octobre.
Depuis le début cette étape m'angoisse car j'ai peur de revivre la même chose et ces derniers jours c'était encore pire. En journée j'arrivais à me raisonner et je ne stressais pas trop, par contre la nuit toutes les angoisses ressortaient. J'enchainais les cauchemars où on m'annonçait que mon bébé était mort ou qu'il y avait un autre problème. Impossible de dormir, tout mon esprit était paniqué à l'idée de cet examen.

La peur de revivre une mauvaise nouvelle fait que j'ai prévu ce rendez-vous un peu à l'avance. Mon mari m'accompagnera cette fois et ma mère gardera ma fille. Il est hors de question de risquer de vivre ça encore seule. D'ailleurs je prévois aussi déjà de demander directement un arrêt de travail au médecin s'il avait une mauvaise nouvelle, car là encore je ne veux pas vivre les mêmes journées qu'en octobre.

Comme on doit partir tôt le matin (7h15), ma mère arrive la veille au soir avec mon petit frère pour être sur place le lendemain et s'occuper de Marie après notre départ. Tout se passe très bien et je suis rassurée de me voir entouré à ce moment là.

Le matin on part donc avec mon mari en voiture. Les jambes tremblent, vraiment je suis hyper stressée. Je crois que j'ai moins stressée quand j'ai passé le bac. A vrai dire j'ai cette impression qu'on me demande de me jeter dans le vide sans savoir si mes cordes sont attachées. Je sais que dans quelques minutes ce sera soit une grande joie soit une grande peine mais impossible de savoir à l'avance. En fait si un peu, car cette grossesse je la sens quand même bien mieux que celle d'octobre. Malgré toutes les angoisses liées à la précédente, je me sens quand même bien.

On a prévu un peu large pour ne pas risquer d'être en retard, on arrive donc en avance à la maternité et on attend dans la salle d'attente que le cabinet ouvre. Quand on décide de se rendre au cabinet on croise mon médecin qui part voir une patiente en salle d'accouchement. Sur le coup mon coeur a fait un bond, j'ai eu peur qu'il nous dise que le rdv était annulé à cause d'un accouchement comme m'avait fait le médecin du curetage le jour de l'écho de confirmation. Mais ouf, il s'absente juste pour quelques minutes.
On patiente donc un peu dans sa salle d'attente encore vide et éteinte et les secrétaires arrivent après nous, toujours aussi peu aimables d'ailleurs ! Quand le médecin revient, il nous fait rentrer et je tremble de tout mon corps. Il me demande les quelques renseignements habituels, voit bien que je suis archi stressée et me dit de passer directement en salle d'écho pour en avoir le coeur net sans attendre.

C'est parti, on y va et on s'installe. Il place la sonde et là re-panique pour moi. On voit le sac mais rien, j'ai très peur. Quelques secondes après qui m'ont paru des heures il trouve l'embryon. On voit tout de suite qu'il est gros comme on s'y attend, premier soulagement. Rapidemment il me montre ses mouvements et me fait entendre le coeur. Un pur moment de bonheur. Moi qui garde d'habitude tous mes sentiments pour moi je me retrouve avec des larmes de bonheur et de soulagement. La pression est retombée. Il le mesure, ça correspond bien aux dates. Voyant que j'étais bien stressée et sachant par quoi je suis passée il me propose d'entendre à nouveau le coeur. Ce médecin est génial.

On retourne dans le cabinet, et malgré son planning surchargé il prend le temps de tout expliquer (alors que c'est ma 2e grossesse et qu'il le sait). Même mon mari est sous le charme. C'est donc décidé je me fais suivre totalement par lui pour cette grossesse et je n'irais chez la gynéco de Sophia qu'en cas d'urgence. Je me sens vraiment bien avec ce médecin et la maternité est toujours aussi bien, ça mérite bien un peu plus de voiture et de soucis de garde.
 
On repart avec la déclaration de grossesse, une boite de maternité, et plein de confiance et de bonheur. Je vais vraiment essayer de voir que du positif maintenant même si je sais que rien n'est jamais sur et qu'une grosse étape sera l'écho des 12 SA prévue le 3 août.
1 juillet 2013

Nouvelle pds

Aujourd'hui je suis allée faire la grosse prise de sang de début de grossesse que m'avait prescrite la gynéco de Sophia. Comme j'étais archi stressée suite aux douleurs de la semaine dernière, j'ai fait une nouvelle prise de sang d'hormone hcg grâce à une ancienne ordonnance de mon gynéco.

Et j'ai eu les résultats ce soir, mon taux est très bon, toujours un peu haut par rapport au stade mais apparemment la grossesse a quelques jours de plus.

Il est de 136 072 mui/mL et le tableau annonce un taux entre 10 000 et 100 000. Je suis donc rassurée, la grossesse semble évoluer correctement et tenir. J'espère que le taux un peu haut n'est pas mauvais signe mais je ne pense pas.

Je vais donc essayer de rester zen jusqu'au 10 juillet maintenant et on va croiser les doigts que cette écho soit bonne et me rassure définitivement.

25 juin 2013

Des doutes

Depuis quelques jours je commence à douter sur le bon déroulement de cette grossesse. Mes envies de dormir ont largement diminué alors qu'elles étaient bien présentes et que c'était mon seul symptôme de grossesse. Pour ma fille elles étaient restées jusqu'à la fin du 3e mois aussi.

J'ai donc très très peur, et la prochaine échographie est encore loin, 2 semaines. Même si je ne peux rien y faire, j'ai vraiment peur de découvrir encore un problème à cette échographie. Je crois que ce serait l'horreur, je n'arriverais pas à surmonter ça une deuxième fois et j'angoisse beaucoup.

J'essaye de me dire que tout va bien car je n'ai pas les douleurs que j'avais eu en octobre, mais elles étaient arrivées plus tard donc ce n'est pas encore significatif. J'ai envie d'y croire mais j'ai tellement peur de la chute, je veux espérer mais sans me faire trop d'illusion. Car quoi qu'il arrive il faut que je sois au top pour Maëlys surtout à l'approche de sa première rentrée.

Aller vivement le 10 juillet car cette situation est vraiment pénible.

 

Edit du 26 juin : depuis maintenant presque 3 heures, j'ai des douleurs vraiment pénible sur le côté gauche de l'utérus et je ne le sens pas du tout. Ca ressemble un peu aux douleurs que j'ai eu en novembre et ça me fait très peur. Ca ne ressemble pas vraiment à des tiraillements comme j'avais il y a quelques jours, là c'est comme des coups sur le côté gauche qui viennent et repartent assez vite mais durent depuis un moment maintenant et je trouve ça vraiment louche et anormal. En octobre les douleurs étaient aussi à gauche, elles avaient commencé comme ça et étaient descendues dans toute la jambe gauche. En plus c'est accompagné de petites nausées, exactement comme en octobre, quelle angoisse, je le sens vraiment mal sur ce coup là.

Publicité
Publicité
1 2 3 4 > >>
Archives
Publicité
Mes essais BB2
  • J'ai eu mon premier bébé au 2e cycle après arrêt de la pilule, tout s'est super bien passé. En juillet 2012 quand j'ai de nouveau arrêté la pilule pour bébé 2 je pensais bêtement que ce serait aussi simple. Malheureusement non ...
  • Accueil du blog
  • Créer un blog avec CanalBlog
Publicité